Il y a quatre catégories de chômeurs qui ont droit à des allocations différentes.

Le cohabitant avec charge de famille

Il cohabite avec un conjoint ou un partenaire (marié ou non) ne disposant ni de revenus professionnels, ni de revenus de remplacement. Dans ce cas, la présence d’autres personnes dans le ménage ne modifie pas sa situation, même si ces personnes disposent de revenus.

  • S’il ne cohabite pas avec un conjoint ou un partenaire mais exclusivement avec :
    • un ou plusieurs enfant(s) à condition qu’il puisse prétendre aux allocations familiales pour au moins un de ceux-ci OU
    • un ou plusieurs enfant(s) à condition qu’aucun de ceux-ci de dispose de revenu professionnels ou de remplacement OU
    • un ou plusieurs enfants (avec bénéfice d’allocations familiales pour au moins un) et d’autres parents ou alliés jusqu’au troisième degré inclus. Pour autant que ces derniers ne disposent ni de revenus professionnels, ni de revenus de remplacement OU
    • un ou plusieurs parents ou alliés jusqu’au troisième degré inclus, ne disposant ni de revenus professionnels, ni de revenus de remplacement. Dans ce cas, la présence d’autres personnes dans le ménage ne modifie pas sa situation à condition que ces personnes ne disposent d’aucun revenu (professionnel ou de remplacement).
  • S’il vit seul et paie une pension alimentaire (sur base d’une décision judiciaire ou d’un acte notarié).

L’isolé

Est considéré comme isolé celui qui vit seul et ne partage pas avec d’autres personnes les intérêts matériels du ménage.

Le cohabitant « privilégié » 

Une personne qui vit avec une autre personne qui a un revenu de remplacement . Cette catégorie ne s’applique qu’aux demandeurs d’emplois qui sont indemnisés sur base des études.

Le cohabitant

Habite avec une ou des personnes ayant un revenu professionnel et ne peut justifier de charge de famille. Il y a cohabitation lorsque deux ou plusieurs personnes vivent sous le même toit et règlent principalement en commun les questions ménagères.

Attention :

-Si le chômeur habite dans une maison communautaire, l’ONEM considère qu’il y a cohabitation lorsque les commodités sont utilisées en commun et qu’il y a :

  • soit partage des frais concernant le loyer, l’entretien ou la nourriture ;
  • soit une répartition interne des tâches.

-Si le chômeur habite dans une chambre sans que les deux conditions précitées soient remplies, il sera alors considéré comme isolé même si certaines commodités (douche, WC, cuisine) sont communes. Cependant, s’il s’agit d’une chambre chez ses parents ou chez un membre de sa famille, le chômeur ne sera pas considéré comme « isolé » mais bien comme cohabitant.

Philippe De Bel

Infor Jeunes Laeken

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837 commentaires

  1. Christopher Bdiwi a dit :

    Bonjour je suis actuellement ouvrier et ma compagne au chômage je voudrais savoir si un jours je tombe au chômage comment sa ce passe vu que ma compagne touche deja du chômage je crois pas que 2 chômage peuvent rentrer sous le meme toi nous somme cohabitant.

    1. Bonjour,
      Deux travailleurs au chômage peuvent cohabiter. Les taux cohabitants seront appliqués par l’Onem.

  2. Bonjour Naurin,
    Les pensions ne sont pas considérées comme des revenus de remplacement si les montants mensuels bruts de celles-ci ne dépassent pas 695,85 euros par personne. Au-delà, le chômeur chef de famille qui cohabite avec des tiers disposant de pensions devient cohabitant sans charge de famille.

  3. Christiane a dit :

    Bjr je suis du RIS comme chef de famille ma fille a eue 18 ans et continue ses études est ce que ça vas changer pour moi

    1. Bonjour Christiane,
      Non vous conserverez ce RIS.

  4. Mon fils actuellement agé de 23 ans sans travail il percoit le chomage. Si il reprend des etudes en cours du jours cess durant 2 ans en vivant chez un parent au chomage …. Comment cela va-t-il se passer il perd son chomage et recupére les allocations familiales …Pourriez-vous m’expliquer s’il vous plait….D’avance merci

    1. Bonjour Andrien,
      Oui si le volume horaire de ses cours est d’au moins 17h/semaine et que ceux-ci se déroulent avant 19h00, il retrouvera le bénéfice de ses allocations familiales car il a moins de 25 ans.

  5. Bonjour
    Je suis Belge chercheur d’emploi et je reçois une aide du CPAS
    Ma fille de nationalité étrangère est étudiante à Bruxelle.
    Est ce qu’elle peut loger et vivre avec moi?
    Est ce que le CPAS peut s’opposer?
    Y-a-t’il une solution?
    Merci

    1. Bonjour Ouchène,
      Vous décidez de vivre avec qui vous voulez. Bien entendu, cela pourrait avoir une influence sur les sommes versées par le CPAS.
      Pour le calcul du revenu d’intégration du demandeur, le CPAS PEUT tenir partiellement ou totalement compte des ressources des ascendants et descendants majeurs du premier degré.
      Dans votre cas, il s’agit donc concrètement des ressources dont disposerait votre fille et qui se situent au-dessus du taux cohabitant, calculée comme un demandeur du revenu d’intégration.

  6. D'Heur Magali a dit :

    Bonjour,je voulais savoir mon fils de 21 ans à fini c’est 3ans en vente,il vas faire 2 ans de patrona et va toucher un peux plus de 700€ la 1ere année et un peux plus de 900€ la 2ieme année.aura til toujours droit à ses allocations familiales ? Merci

    1. Bonjour Magali,
      Le jeune suit à temps-partiel un enseignement ordinaire, contrat d’alternance ou une formation reconnue : le droit aux allocations familiales pour ces jeunes est toujours apprécié sur base de la norme des revenus (562,93€ brut par mois), y compris pendant les vacances.

  7. Je suis au cpas ci mon fils travaille combien vais je toucher

    1. Bonjour,
      A certaines conditions, le CPAS peut prendre en compte certaines ressources de certaines personnes avec lesquelles vous vivez. Le CPAS a la faculté de prendre en compte totalement ou partiellement les ressources qui dépassent le montant du RI au taux cohabitant en cas de cohabitation avec un ou plusieurs ascendants et/ ou descendants majeurs du premier degré. Il s’agit donc de la cohabitation du demandeur d’aide avec son père ou sa mère (ascendants du premier degré) et/ou avec ses enfants majeurs.

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