Tout d’abord, doit-on parler des attentats aux enfants ? Pour Serge Tisseron, psychanalyste, la réponse est clairement oui. Les enfants – tout comme nous – sont saturés d’informations qu’ils ne vont pas forcément comprendre. S’il est important de donner des repères aux enfants (géographiques, temporels, etc.), il est tout aussi important de les rassurer. En leur faisant comprendre qu’ils n’y sont pour rien et que si les parents sont angoissés ou préoccupés, ce n’est pas de leur faute.