Arrêter ses études supérieures, provisoirement car l’orientation choisie ne convient pas, ou définitivement car l’étudiant souhaite par exemple se lancer sur le marché du travail, n’est pas sans conséquences s’il bénéficie d’une allocation d’études.
L’étudiant devra rembourser son allocation, en tout ou en partie :
– s’il y a ajustement de son allocation.
– s’il a obtenu son allocation frauduleusement, sur base de déclarations fausses ou incomplètes.
Attention : des intérêts de 12% seront exigés.
– si une allocation à laquelle l’étudiant n’avait pas droit a été versée, suite à une erreur dans le traitement de son dossier.
– si l’étudiant(e) ne fréquente pas régulièrement les cours, s’il abandonne les cours.
– si, suite au contrôle de l’administration, il s’avère qu’il/ ne répond pas au critère de finançabilité
La proportion à rembourser va dépendre de la période de l’année académique à laquelle l’étudiant arrête ses études :
– 80% du montant de l’allocation reçue si tu arrêtes tes études avant le 1er janvier
– 60% lorsque cet arrêt a lieu entre le 1er janvier et le 1er mars
– 50% lorsqu’il a lieu après le 1er mars et avant le 1er mai
– 40% si tu ne présentes pas tous les examens d’une même session.
Attention : l’absence à un seul examen suffit pour rendre le remboursement partiel obligatoire!
Philippe De Bel
Infor Jeunes Laeken