Animateurs : Rémy Farge – Ligue des Droits Humains et Khaled Boutaffala Directeur Atmosphères AMO

Les participants ont échangé collectivement leurs considérations et expériences de terrain sur la manière dont les contrôles et l’action de la police dans le contexte COVID s’effectuent.

De nombreux cas et dossiers individuels liés aux contrôles COVD, renforcés, ont été traités et résolus. Mais il est important de traiter aussi ces cas de manière collective. Nos actions ne doivent pas seulement aboutir à un « apaisement » mais bien aussi à des changements concrets, via des revendications politiques, notamment sur le plan législatif. Les réseaux « politiques » doivent être mis en action.

Il faut que les jeunes portent ces revendications. Pour cela ils doivent être bien informés de leur droit, et de manière plus générale, de ce qu’est l’Etat de Droit. L’arsenal juridique existe mais il faut l’utiliser, le faire vivre.

Les jeunes et leurs familles éprouvent un fort sentiment d’impuissance face à la police qui n’est jamais sanctionnée. Ils se « sentent visés », surtout les plus précarisés.

La nécessité de mettre en place un modus operandi à appliquer par les jeunes lors des contrôles pourrait faciliter notre travail de terrain.

Plusieurs objectifs :

Obtenir des témoignages, faire connaître le cadre légal, mettre en place une permanence téléphonique, exiger des CM détaillés en cas de blessures, revendiquer un récépissé du contrôle de police, filmer les interventions, permettre aux jeunes de s’exprimer, se mobiliser pour aller au bout des dossiers, notamment via la médiatisation.

Les mouvements spontanés doivent être soutenus par les structures associatives, notamment le LDH.

Les participants ont aussi noté une escalade négative dans les rapports de la police avec certains jeunes, qu’il faudrait statistiquement quantifier.

Synthèse : Philippe De Bel – Infor Jeunes Laeken

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