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Mal barrés ? Rien n’est moins sûr. En effet, dans ce nouveau numéro, Journal de Classe  vous présente deux dispositifs pas toujours bien connus, mais qui pourtant peuvent s’avérer essentiel pour le parcours de formation d’adultes n’ayant pas suivi la voie « classique » de l’enseignement de plein exercice (Humanités, puis Hautes Ecoles ou Universités).

Le premier est l’enseignement de promotion sociale. Celui-ci offre des conditions d’accès souvent souples, tout en délivrant un enseignement exigeant, pouvant déboucher sur des titres et des diplômes correspondants à ceux du plein exercice, comme par exemples : le certificat d’enseignement secondaire supérieur (CESS), des certificats de qualifications (CQSS), des Bacheliers (enseignement supérieur de type court), voire des Masters (enseignement supérieur de type long).

Cet enseignement de promotion sociale est plus qu’un enseignement de la « seconde chance ». Il constitue aujourd’hui pour de nombreux étudiants un dispositif de formation initiale, permettant, par exemple, à celles et ceux qui ne seraient plus finançables en Haute Ecole ou en Faculté, d’acquérir de vrais diplômes de l’enseignement supérieur !

Tout comme le plein exercice, la promotion sociale est un système d’enseignement organisé et subventionné par la Communauté française. En conséquence, la législation s’y applique et dès lors, en plus de la délivrance de diplômes officiels, des possibilités de recours sont prévues aussi dans ce dispositif.

Ce numéro de JDC vous détaille tout cela dans ses articles, tablant sur le principe qu’une information précise est d’autant plus nécessaire que parfois les confusions et les méconnaissances peuvent avoir des conséquences délétères sur le parcours d’un jeune. C’est ce que révèle le témoignage de Yacine, repris dans ce numéro, et qui nous relate que la catastrophe a pu être évitée de justesse pour lui grâce à l’activation du second dispositif dont il est question dans ce numéro : la Valorisation des Acquis d’Expérience (VAE) !

La VAE est ce qui peut permettre à un étudiant d’entreprendre des études supérieures sans être dans les conditions académiques requises, mais en étant admis sur base de son expérience professionnelle et/ou sociale. Une présentation de la VAE à l’ULB vous en donnera une illustration concrète.

De tels dispositifs ouvrent donc des possibilités à toutes celles et à tous ceux qui ont eu des trajectoires « hors des sentiers battus », mais qui n’ont pas pour autant renoncer à une formation supérieure pouvant déboucher sur une véritable reconnaissance de leurs compétences. Dans cette perspective, ces dispositifs peuvent constituer de réels facteurs d’émancipation et d’égalité !

Eric Bruggeman

Infor Jeunes Laeken 

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